On débunke !
Par Tom
Anulingus : vous avez dit tabou ?
PAS EXACTEMENT
Parmi les diverses pratiques sexuelles orales, l’anulingus est sûrement la plus taboue. Et on peut comprendre pourquoi : au premier abord, stimuler avec sa langue le rectum de son ou sa partenaire peut sembler incongru, voire carrément dégoûtant. Pourtant, l’anus est une zone très érogène et il serait dommage de passer à côté de ses plaisirs !
Premier blocage : la saleté. Qu’on le veuille ou non, l’anus reste associé au 💩, et cela peut entraîner une réaction de rejet pour la personne pratiquant l’anulingus, et une difficulté à se détendre pour celle le recevant. Pourtant, avec une bonne hygiène, l’anus n’est pas plus sale qu’une vulve ou qu’un pénis. Et si cette question te préoccupe, alors pourquoi ne pas prendre une douche avec ton ou ta partenaire juste avant d’essayer ? En plus de vous rassurer tous les deux, cela peut être l’occasion de faire monter l’excitation avec des caresses sous l’eau chaude.
Autre préjugé : l’anulingus reste une pratique associée aux hommes gay. Cependant de plus en plus d’hétéros, hommes comme femmes, admettent avoir déjà léché l’anus de leur partenaire. Selon un sondage IFOP réalisé en février 2019 pour le magazine Elle, 26 % des femmes interrogées avaient déjà reçu un anulingus, mais seulement 15 % l’avaient déjà pratiqué sur leur partenaire. Un chiffre faible à mettre sur le compte du tabou du plaisir anal chez l’homme hétéro, dont je vous parlais dans notre tout premier numéro.
Malgré tout, selon le même sondage, l’anulingus reste deux fois moins pratiqué que la sodomie par exemple. Pourtant, en complément avec du lubrifiant, il peut être un excellent préliminaire avant une pénétration anale. Attention toutefois : mieux vaut éviter d’enchaîner un anulingus et un cunnilingus, afin de ne pas contaminer la flore vaginale avec des germes intestinaux.
Alors si tu as envie de tenter l’expérience avec ton ou ta partenaire, vous pourriez découvrir des plaisirs insoupçonnés…
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