La bonne nouvelle
Par Ophélie
La PrEP : un traitement plus accessible pour un dépistage plus massif
Depuis le 1er juin, plus besoin de se rendre à l’hôpital pour obtenir la PrEP (la prophylaxie pré-exposition), un traitement permettant d’éviter d’être contaminé·e par le VIH, par la prise quotidienne d’antibiotiques avant et/ou après l’acte sexuel.
Une avancée majeure dans la lutte contre le sida, qui s’inscrit dans le programme de la stratégie nationale de santé sexuelle 2017-2030. Jusqu’à maintenant, les patient·e·s devaient passer des tests dans un centre de dépistage et de diagnostic, ou alors se rendre à l’hôpital pour obtenir le traitement. Un parcours long et complexe qui décourageait les patient·e·s : seules 30.000 personnes avaient pu bénéficier de ce traitement pourtant disponible depuis 2016. Avec le début de l’épidémie de Covid-19, l’accès à la PrEP a été rendu encore plus difficile, à cause de la saturation des centres de dépistage, monopolisés par les tests anti-Covid.
Désormais, les patient·e·s peuvent obtenir leurs médicaments directement auprès de médecins généralistes. Un espoir dans la lutte contre la maladie, puisque l’utilisation de la PrEP réduit les risques de contamination de près de 90 %.
Pour former un maximum de médecins généralistes à la démarche, la Société française de lutte contre le sida (SFLS) et ses partenaires ont mis au point une plateforme gratuite ouverte à distance.
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