La bonne nouvelle
Par Valentin & Orianne
Pour soulager la douleur
Même s’il n’y a pas encore de traitement contre l’endométriose, des solutions existent pour l’atténuer et parvenir à vivre avec au quotidien. Ce qu’il est important de faire, avant toute chose, c’est de se rapprocher de médecins afin qu’un diagnostic précis soit posé (IRM, échographie…). Cette maladie chronique est très gênante et peut causer, tout au long du cycle menstruel, des douleurs abdomino-pelviennes intenses. Dans l’intimité, les rapports sexuels peuvent eux aussi être source de souffrance : c’est la dyspareunie. Mais alors que faire ?
En médecine traditionnelle, trois possibilités sont à ta portée :
- Un traitement symptomatique avec des anti-inflammatoires et des antidouleurs.
- Un traitement hormonal pour supprimer les règles.
- Éventuellement, une opération chirurgicale destinée à éliminer les lésions causées par la maladie.
Ensuite, des solutions pour traiter les symptômes de manière locale et temporaire :
- Les médecines douces et alternatives ont fait leurs preuves. Ces alternatives non médicamenteuses sont même recommandées par la Haute Autorité de Santé. Avec la sophrologie, la relaxation est immédiate : ce moment de détente, de respiration, permet de se reconnecter avec son corps. Et on n’oublie pas l’ostéopathie. L’endométriose provoque souvent un manque de mobilité des organes du petit bassin et de l’abdomen ; par des manipulations précises, un ostéopathe peut apaiser les douleurs, en relançant la circulation sanguine et en levant les tensions.
- La naturopathie est aussi un bon moyen de supporter les douleurs. Avec des huiles essentielles, par exemple, comme l’estragon que tu masses sur le bas-ventre, en complément d’une huile végétale (jojoba, amande douce ou avocat).
- À ne pas zapper sous la couette : le lubrifiant au CBD. Si cette maladie t’empêche d’avoir des rapports sexuels agréables, avec cet antalgique naturel tu seras soulagée !
- Il existe aussi de petits appareils électroniques pour atténuer les douleurs. Parce qu’on le sait toutes, la bouillotte c’est un outil efficace, tout comme l’électrothérapie. Il suffit de poser deux électrodes sur le bas ventre et le tour est joué !
- Enfin, attention à l’alimentation. Si elle n’est pas très équilibrée, cela peut aggraver l’inflammation. Certains aliments sont donc à éviter, comme la viande rouge, le lait de vache, le sucre, les graisses saturées, la caféine et l’alcool… Mieux vaut opter pour les légumes, les céréales complètes et les oléagineux (noix, noisette, amande).
Bien sûr, l’expertise d’un gynécologue, naturopathe, nutrithérapeute ou autre, n’est pas à négliger. Ce sont les premières personnes vers qui tu peux te tourner. Elles te donneront le bon diagnostic et le traitement adapté à ta situation.
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