La bonne nouvelle
Par Juliette
Le Son du Désir : un podcast porno féministe qui va faire jouir vos oreilles
Et pour finir, on est allé chercher le consentement, dans le BDSM* ! Là où il est peut-être le plus essentiel, mais aussi le plus facile à formuler… On pose trois questions à Alexis Himeros, créateur du podcast Le Son du Désir. Son 37e épisode, sorti samedi, s’intitule « Le maître des fessées ». Pour gagner un mois d’abonnement et de plaisir, c’est juste en dessous…
Le Son du Désir, en quelques mots, c’est quoi ?
« C’est une fiction érotique immersive, aux valeurs féministes. Un podcast qui traite de sexualité, d’aide à la masturbation, féminine principalement. C’est basé sur une idée d’égalité entre l’homme et la femme et des valeurs de bienveillance. Au-delà de l’aspect masturbatoire, c’est un support qui permet à des personnes de se sentir désirées, aimées, valorisées par une voix, celle d’un amant qui n’a pas de visage, ni de corps. Tu écoutes un message sur ta messagerie et c’est ton amant qui t’emmène dans plein d’aventures, dans un avion en partance pour le Japon ou sur un voilier en Sardaigne… »
Pourquoi as-tu eu envie de faire ce podcast ?
« Par opposition à ce qui existe déjà : tout l’univers pornographique visuel que je trouvais abject. C’est avilissant pour la femme, comme pour l’homme. Je voyais des publicités pour des élargisseurs de pénis ou pour rencontrer des jeunes filles… C’est très perturbant comme image. En discutant avec des copines, elles étaient horrifiées. Or, le porno tout le monde en consomme, homme comme femme. Je trouvais ça intéressant et justifié, grâce à l’avènement du podcast, de proposer une plateforme avec un contenu différent. Avant, j’étais producteur de disques et auteur, donc j’avais les compétences pour ce format. »
Le 37e épisode de ton podcast, sorti samedi, s’intitule « Le maître des fessées ». Comment fait-on du porno SM féministe ?
« C’est surtout dans les messages. Dans cet épisode, il y a le portier, le maître des lieux, qui dit une phrase assez importante : Ici, c’est uniquement pour le plaisir, si vous ne vous sentez pas confortable, vous pouvez partir à tout moment. C’est vraiment un jeu de rôle, comme tous les kinks** BDSM, et c’est important de le signaler de manière très explicite. Certaines paroles, qui peuvent être rabaissantes, ne peuvent êtres dites que quand il y a acceptation, une sorte de contrat oral. Et il y a toute l’attention que le personnage veut donner à la personne qui écoute le message. Une douceur qui en émane, même dans la fessée. Des mots de valorisation du corps… On n’est pas du tout dans un fantasme qui consisterait à être humiliée. D’ailleurs, je ne pourrais pas écrire un podcast sur ce fantasme. »
* Initiales de Bondage et Discipline, Domination et Soumission, Sadisme et Masochisme
** Le kink sex en anglais, qui signifie littéralement « sexualité tordue », désigne une sexualité hors des normes conventionnelles.
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