Comment dater sous couvre-feu ?
Et avec le Covid ?
Par Juliette & Orianne
« Faire refonctionner les vieux plans. »
« Faire des dates au petit-déjeuner. »
« Attendre patiemment la prochaine news du Point Q… Pour remédier à ce problème. »
Vos meilleures et vos pires histoires en période de pandémie
Diane, 25 ans : « Comme les restaurants fermaient tôt, je l’ai invité chez moi plus rapidement. C’était incroyable. On s’est rencontré par hasard dans un transilien et je lui ai donné mon numéro. Après un premier date au resto, on s’est baladé ensemble dans le quartier chinois à Paris. On a fait des courses : un petit poulet au gingembre, il m’a offert un bubble tea. Tout se passait à merveille. On est rentré à l’appart mais on n’a pas mangé tout de suite… On était très attiré l’un par l’autre. C’était exactement ce dont j’avais besoin. Après l’amour on a mangé, c’était hyper dur à décortiquer avec les doigts, pas très glamour. En tout cas, on s’est bien marré. Une soirée absolument parfaite. »
Benoît, 30 ans : « J’ai attrapé le Covid… Je l’ai dit aux personnes avec qui je parlais sur les applis de rencontre. Alors, il y a celles qui voient en toi la personne à ne pas voir, l’ennemi n°1. D’autres qui te prennent pour une bête de foire et commencent à te demander tous les symptômes. Tu n’es plus du tout dans la drague mais dans le spécialiste scientifique. Très vite, j’en ai eu assez de dire j’ai eu ci, j’ai eu ça… Et enfin il y a celles qui te réconfortent sur le moment mais qui vont t’oublier. C’est vraiment la double peine. Déjà que c’est pas facile de rencontrer quelqu’un avec le couvre-feu, alors s’il faut rester chez soi 7 jours… »
Audrey, 22 ans : « Je suis allée dîner avec un mec que je n’avais pas vu depuis 5 ans. Avec le masque et ce couvre-feu… les retrouvailles étaient spéciales. On a voulu se faire la bise mais on a gardé le masque. C’est compliqué pour se retrouver, on a dû regarder l’heure pendant tout le dîner pour être sûrs de rentrer avant 21h. Ça gâche un peu toute l’expérience du date, où l’intérêt est de ne jamais savoir ce qu’il va se passer ensuite, de ne rien prévoir et d’y aller au feeling. J’avais l’impression d’être Cendrillon et de devoir rentrer avant 21h pour ne pas me faire gronder par la méchante belle mère. D’être une hors-la-loi. C’est une sorte de course contre la montre. »
Finalement c’est plus dur qu’avant de dater ?
Mathis, 19 ans : « Pas vraiment. Ça limite les câlins, les contacts physiques. Mais pour ma part, ça ne change rien parce qu’il y a plein de modes de rencontres et les applis fonctionnent en général assez bien ! Et si jamais le feeling passe, je l’invite en journée ou à dormir, quitte à ne pas dormir dans le même lit. »
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